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Design system : construire la cohérence visuelle à l'échelle de l'organisation

Design system : construire la cohérence visuelle à l'échelle de l'organisation

Design system : construire la cohérence visuelle à l'échelle de l'organisation

Dans un environnement numérique complexe, garantir une cohérence visuelle est essentiel, surtout pour les entreprises suisses opérant sur des plateformes multilingues et multiples. Un design system centralise les éléments visuels (couleurs, typographies, composants) et les règles d'utilisation pour uniformiser les interfaces. Cela permet de réduire les incohérences, d'accélérer le développement et d'améliorer l'expérience utilisateur.

Points clés :

  • Qu'est-ce qu'un design system ?
    Une bibliothèque unifiée regroupant couleurs, typographies, composants réutilisables et documentation claire.
  • Défis spécifiques en Suisse :
    Multilinguisme (français, allemand), normes strictes (accessibilité, RGPD suisse) et adaptations locales.
  • Outils recommandés :
    Figma pour la conception, Storybook pour la documentation technique.
  • Méthodologie EWM SA :
    Analyse des besoins, création de systèmes flexibles et gestion continue avec gouvernance collaborative.

Résultats attendus :

  • Interfaces harmonisées sur tous les canaux.
  • Réduction des erreurs et des coûts de développement.
  • Meilleure adoption grâce à une documentation claire et des composants optimisés pour les langues suisses.

Un design system bien pensé est un levier pour les entreprises suisses souhaitant allier efficacité et uniformité tout en respectant les spécificités locales.

Design System : pourquoi et comment ? | Webinar

Éléments fondamentaux d'un design system

Un design system bien conçu repose sur trois éléments essentiels qui assurent à la fois une cohérence visuelle et une adaptabilité à long terme. Voici un aperçu détaillé de ces piliers.

Design tokens et composants UI réutilisables

Les design tokens forment la base d'un système de design. Ce sont des variables qui regroupent les propriétés visuelles essentielles : couleurs, tailles de police, espacements, rayons des bordures ou encore ombres. En centralisant ces éléments, on élimine les incohérences visuelles.

Dans un contexte bilingue comme celui de la Suisse, les tokens jouent un rôle crucial. Par exemple, les espacements doivent être suffisamment flexibles pour s'adapter aux variations de longueur entre les langues. Un bouton prévu pour afficher « Confirmer » doit également pouvoir contenir « Bestätigen » tout en conservant une apparence harmonieuse.

Ensuite, les composants UI réutilisables transforment ces tokens en éléments concrets. Boutons, champs de formulaire, cartes ou modales deviennent des blocs standardisés, intégrant tous leurs états (normal, survol, actif, désactivé) ainsi que leurs variations selon le contexte.

Directives de documentation pour une collaboration efficace

Pour que les design tokens soient pleinement exploités, une documentation claire et bien structurée est indispensable. Elle doit couvrir trois aspects principaux :

  • Conceptuel : expliquer la philosophie et les principes du design system.
  • Fonctionnel : détailler chaque composant, ses variantes et ses cas d’usage.
  • Technique : fournir le code, les spécifications d’intégration et les bonnes pratiques.

Une documentation régulièrement mise à jour garantit que toutes les équipes, même réparties, travaillent en parfaite synchronisation.

Respect des standards suisses

Un design system destiné au marché suisse doit répondre à des exigences spécifiques. Cela inclut des considérations liées à la protection des données (comme les mécanismes de consentement), des conventions typographiques adaptées (par exemple, un format de date comme 15.08.2025 ou un séparateur numérique tel que 1'000.50 CHF) et des standards d’accessibilité conformes aux directives WCAG 2.1 niveau AA.

Les composants doivent offrir un contraste suffisant, permettre une navigation complète au clavier et tenir compte des sensibilités culturelles, qu’il s’agisse des utilisateurs de Suisse romande ou alémanique. Ces ajustements garantissent une expérience inclusive et adaptée à tous les publics suisses.

Création et gestion des composants UI

Créer des composants UI cohérents nécessite une méthodologie rigoureuse et des outils bien adaptés. Parmi eux, Figma et Storybook se démarquent comme un duo incontournable. Ensemble, ils permettent de concevoir, documenter et maintenir des systèmes de design avec efficacité. Cette approche s'inscrit dans une stratégie globale visant à harmoniser les interfaces et à optimiser leur gestion après la mise en place des design tokens et des composants réutilisables.

Création de composants avec Figma

Figma

Figma est un outil puissant pour la conception grâce à ses fonctionnalités de composants maîtres et de variantes. Pour concevoir un composant efficace, commencez par définir son état de base, puis déclinez des variantes adaptées aux besoins spécifiques du projet.

Une nomenclature claire est essentielle pour organiser vos composants. Utilisez une structure hiérarchique comme Button/Primary/Large ou Form/Input/Error. Cette organisation facilite la recherche et garantit une utilisation cohérente au sein de l’équipe. Pensez également à tester vos composants avec des contenus en français et en allemand pour anticiper les variations linguistiques.

Les propriétés des composants permettent de gérer des aspects comme la taille, l’état (normal, survol, désactivé) ou le type (primaire, secondaire, tertiaire). Cela évite de multiplier les éléments similaires et simplifie la maintenance.

L’Auto Layout de Figma est un atout majeur pour gérer les variations de contenu. Par exemple, un bouton configuré avec Auto Layout s’ajuste automatiquement à la longueur du texte, qu’il s’agisse de « OK » ou de « Zurück zur Hauptseite ». Cette flexibilité est cruciale pour les interfaces multilingues, où les textes peuvent varier considérablement en longueur.

Documentation des composants avec Storybook

Storybook

Si Figma est l’outil de prédilection pour structurer visuellement les concepts, Storybook assure leur mise en œuvre technique.

Storybook transforme les composants codés en une bibliothèque interactive accessible à toute l’équipe. Chaque composant y est présenté dans ses différents états, accompagné de sa documentation technique et de ses cas d’usage.

Son principal avantage réside dans la possibilité de tester les composants en isolation. Cela permet aux développeurs d’examiner chaque état sans avoir à naviguer dans l’ensemble de l’application. Cette approche accélère le développement et facilite la détection des anomalies.

Les stories sont un autre atout clé. Elles documentent chaque variante d’un composant. Par exemple, pour un champ de formulaire, vous pouvez créer des stories pour l’état vide, rempli, en erreur ou désactivé. Ces stories servent aussi de référence précieuse pour les designers.

L’intégration d’addons enrichit encore l’expérience. L’addon Accessibility, par exemple, vérifie automatiquement la conformité aux standards WCAG, un aspect crucial pour répondre aux exigences suisses en matière d’accessibilité. De son côté, l’addon Controls permet de modifier les propriétés des composants en temps réel, simplifiant les tests et la compréhension.

Figma vs. Storybook : comparaison de la gestion des composants

Aspect Figma Storybook
Phase d'utilisation Conception et prototypage Développement et documentation
Collaboration Designers, product managers Développeurs, QA, designers
Composants Visuels, interactifs en prototype Fonctionnels, basés sur le code
Maintenance Mise à jour manuelle des designs Synchronisation avec le code réel
Tests Tests utilisateur, validation visuelle Tests unitaires, accessibilité
Accessibilité Vérification manuelle des contrastes Contrôles automatisés WCAG
Multilinguisme Gestion manuelle des variantes Tests automatisés avec plusieurs langues

Une collaboration fluide entre Figma et Storybook

L’utilisation combinée de Figma et Storybook crée un flux de travail fluide et efficace. Les designers utilisent Figma pour concevoir et affiner les idées, tandis que les développeurs les implémentent et les documentent dans Storybook. Ces deux outils se complètent parfaitement : Figma influence les choix techniques, et Storybook met en lumière les contraintes réelles qui peuvent guider les décisions de design.

Pour les entreprises en Suisse, cette méthode permet de gérer la complexité des interfaces multilingues tout en assurant une cohérence visuelle et fonctionnelle sur tous les supports numériques.

Collaboration d'équipe et gouvernance du système

Pour maintenir la cohérence des composants sur le long terme, une collaboration étroite et une gouvernance bien définie sont essentielles.

Connecter les workflows de design et de développement

Une documentation partagée, qui décrit en détail les comportements et contraintes des composants, joue un rôle clé pour aligner le design et le développement. Les tokens de design (comme --color-primary-500) facilitent une synchronisation précise entre des outils comme Figma et le code.

Des revues régulières entre designers et développeurs permettent d'identifier rapidement les écarts entre la vision initiale et les implémentations. Les sessions hebdomadaires sont particulièrement utiles pour valider les nouveaux composants et discuter des améliorations nécessaires. En parallèle, l'automatisation des handoffs, grâce à des outils comme Figma to Code ou des intégrations avec Storybook, réduit les erreurs et accélère les cycles de développement. Pour les équipes travaillant sur des projets multilingues, il est crucial de tenir compte, dès la phase de design, des différences de longueur de texte entre le français et l'allemand.

Cette coordination technique établit une base solide pour une gouvernance efficace.

Modèles de gouvernance pour des design systems évolutifs

Le modèle de gouvernance choisi influence directement la capacité d’un design system à évoluer harmonieusement. Pour des organisations suisses qui gèrent des projets multilingues et multi-plateformes, les modèles fédéré ou hybride s'avèrent particulièrement adaptés.

Un modèle fédéré permet aux équipes réparties de contribuer de manière autonome, tandis qu’un modèle hybride combine une équipe centrale, responsable des composants de base, avec des équipes spécialisées qui développent des extensions. Cette configuration favorise à la fois l'innovation et la cohérence.

Chaque nouveau composant ou modification passe par une validation stricte pour garantir sa qualité technique et sa conformité aux standards en place. De plus, une gestion rigoureuse des versions permet de faire évoluer le design system sans perturber les implémentations existantes.

Enfin, une gouvernance efficace repose sur une communication claire, via des canaux dédiés comme des newsletters ou des présentations, pour encourager l'adoption des mises à jour.

Chez EWM SA, cette approche structurée nous permet de gérer des projets complexes impliquant plusieurs langues et plateformes, tout en maintenant une cohérence visuelle qui reflète l’excellence de nos réalisations.

Localisation et accessibilité pour les audiences suisses

Créer un design system pour la Suisse ne se limite pas à une simple traduction. Cela implique d'adapter l'expérience utilisateur aux particularités linguistiques, aux préférences locales et aux exigences réglementaires.

Ajuster les composants pour plusieurs langues

En Suisse, concevoir des composants UI pour les audiences fr-CH et de-CH nécessite de prendre en compte les différences de longueur de texte. Par exemple, les phrases en allemand peuvent être jusqu'à 30 % plus longues que celles en français. Cela peut poser des défis pour la conception de boutons, menus et formulaires.

Pour gérer ces variations, utilisez des tokens flexibles comme --button-padding-horizontal: 1.5rem ou --button-min-width: 120px. Ces ajustements permettent aux composants de s'adapter sans compromettre la lisibilité ou la mise en page.

La typographie est un autre point clé. Certaines polices fonctionnent bien en français mais peuvent poser problème pour des caractères spécifiques à l'allemand, comme les trémas (ä, ö, ü) ou l'eszett (ß). Il est donc essentiel de tester les textes dans les deux langues avant la validation finale.

Concernant les formulaires multilingues, les préférences des utilisateurs varient. Les Suisses allemands apprécient des instructions détaillées, tandis que les francophones préfèrent un style plus concis. Ces différences influencent directement la conception des messages d'erreur, des labels et des aides contextuelles.

Ces ajustements garantissent une expérience utilisateur fluide et bien adaptée aux besoins locaux.

Accessibilité pour une audience multilingue

L'accessibilité en Suisse pose des défis uniques qui vont au-delà des standards WCAG 2.1. Avec plusieurs langues en jeu, il est crucial d'adopter des solutions inclusives pour tous les types d'utilisateurs.

Les contrastes de couleurs doivent être vérifiés pour chaque langue, car certaines combinaisons peuvent affecter la lisibilité selon le texte affiché. Bien qu'un ratio de contraste minimum de 4.5:1 soit recommandé, viser un ratio plus élevé (7:1) est idéal pour des interfaces complexes et multilingues.

La navigation au clavier doit aussi être adaptée aux dispositions QWERTZ (utilisée en Suisse allemande) et AZERTY (en Suisse romande). Les raccourcis clavier doivent tenir compte de ces variations pour éviter des conflits avec les caractères spéciaux propres à chaque langue.

Les lecteurs d'écran doivent reconnaître correctement la langue grâce à l’attribut lang (par exemple, lang="fr-CH" ou lang="de-CH"). Cela garantit une prononciation fidèle du texte, améliorant ainsi l'expérience des utilisateurs malvoyants.

Enfin, l'accessibilité cognitive joue un rôle central. Les utilisateurs suisses, souvent multilingues, peuvent passer d'une langue à l'autre selon leurs préférences. Les interfaces doivent donc rester cohérentes et intuitives, même lorsque le contenu linguistique change.

Respecter les standards de localisation suisses

Pour offrir une expérience utilisateur conforme aux attentes locales, il est indispensable d'intégrer les formats suisses dans tous les éléments d'affichage.

Le format monétaire suisse utilise le franc suisse (CHF), avec des règles spécifiques. Le symbole CHF se place après le montant (exemple : 1'500.00 CHF). Les milliers sont séparés par une apostrophe, une convention qui doit être respectée dans tous les affichages de montants.

Les dates suivent le format jour.mois.année (15.08.2025), et les heures utilisent le format 24 heures (14:30). Les décimales sont indiquées par une virgule (3,14), et les milliers par une apostrophe (1'000). Ces conventions doivent être appliquées dans tous les composants de calendrier, de saisie et d'affichage temporel.

En ce qui concerne les unités de mesure, le système métrique est la norme. Les températures s'expriment en Celsius (°C), les distances en kilomètres et mètres, et les poids en kilogrammes. Les interfaces doivent intégrer ces unités par défaut, avec des options de conversion si nécessaire.

Chez EWM SA, nous mettons un point d'honneur à concevoir des expériences numériques alignées sur les attentes des utilisateurs suisses. Nos solutions fr-CH et de-CH offrent une accessibilité optimale et respectent les préférences locales, tout en restant flexibles pour des déploiements à l'international. Ce souci du détail garantit des interfaces cohérentes et efficaces sur tous les points de contact numériques.

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Mesurer le succès et améliorer le système

Un design system est comme un organisme vivant : il évolue constamment et nécessite une attention régulière. Voici comment suivre son efficacité et l’améliorer en continu.

Métriques clés pour évaluer l’adoption du design system

Pour comprendre l’impact d’un design system, il faut s’appuyer sur des indicateurs précis qui reflètent son usage et son utilité dans l’organisation.

  • Cohérence visuelle : Évaluez l’uniformité des interfaces à travers les différents produits et services. Une cohérence accrue est souvent un signe que le design system est bien intégré.
  • Taux d’adoption des composants : Cet indicateur montre dans quelle mesure les équipes utilisent les composants du système. Pour le calculer, divisez le nombre de composants utilisés par le nombre total disponible, puis multipliez par 100. Un taux élevé est un bon indice d’adhésion.
  • Réduction du temps de développement : Mesurez le temps économisé en comparant la durée nécessaire pour créer une interface avant et après l’introduction du design system.
  • Diminution des bugs d’interface : Un design system bien conçu réduit les erreurs liées à l’incohérence visuelle ou à des problèmes d’accessibilité. Analysez le nombre de tickets de correction liés à l’interface utilisateur sur une période donnée.
  • Satisfaction utilisateur et ergonomie : Suivez des indicateurs comme les taux de conversion, le temps passé sur les pages ou encore les retours des utilisateurs. Une interface bien pensée améliore souvent ces métriques.

Instaurer des boucles de feedback pour l’amélioration continue

Pour qu’un design system reste pertinent, il est crucial de mettre en place des mécanismes de rétroaction réguliers. Voici quelques pratiques efficaces :

  • Système de tickets et feedback trimestriel : Centralisez les retours des équipes pour identifier les priorités d’amélioration. Classez-les en catégories : nouveaux composants, modifications, problèmes techniques et besoins en documentation.
  • Métriques automatisées : Utilisez des outils comme les plugins Figma pour analyser l’usage des composants ou Storybook pour suivre leur adoption dans le code. Ces données quantitatives complètent les retours qualitatifs.
  • Documentation vivante : Encouragez les équipes à enrichir la documentation avec leurs cas d’usage spécifiques. Cela favorise une collaboration active et améliore le système pour tous.
  • Ateliers mensuels : Organisez des sessions où les équipes peuvent proposer et tester de nouveaux composants. Ces moments participatifs renforcent l’appropriation du système.

Ces boucles de feedback permettent d’ajuster rapidement le design system en fonction des besoins réels, tout en impliquant activement ses utilisateurs.

Méthode EWM SA pour optimiser les design systems

EWM SA

Chez EWM SA, nous avons développé une méthodologie structurée pour accompagner nos clients suisses et internationaux dans l’évolution de leurs design systems. Notre approche repose sur trois piliers principaux.

  • Analyse continue : Nous réalisons des audits trimestriels pour examiner l’utilisation du design system, identifier les écarts entre les composants définis et leur implémentation, et repérer les axes d’amélioration.
  • Adaptation locale : En Suisse, les besoins multilingues (fr-CH et de-CH) sont cruciaux. Nous ajustons les tokens de typographie et d’espacement en fonction des retours pour garantir une expérience optimale dans toutes les langues.
  • Gouvernance collaborative : Nous impliquons nos clients dans chaque étape. Des comités de pilotage mensuels permettent de prioriser les améliorations selon leur impact, leur complexité de mise en œuvre et leur alignement avec les objectifs stratégiques.

En complément, nous analysons le ROI pour quantifier les gains de productivité et justifier les investissements nécessaires. Une veille constante sur les tendances technologiques et les évolutions des frameworks de développement nous permet aussi d’anticiper les besoins futurs, qu’il s’agisse d’accessibilité ou de nouvelles fonctionnalités.

Cette méthode garantit des design systems performants, adaptés aux besoins spécifiques du marché suisse, tout en respectant les standards internationaux. Le résultat ? Un équilibre parfait entre cohérence visuelle, flexibilité et innovation.

Conclusion : construire la cohérence visuelle avec les design systems

Un design system bien structuré change la donne dans la gestion des projets digitaux. Ce n’est pas juste une collection de composants graphiques, mais une véritable stratégie qui harmonise l’expérience utilisateur à travers tous les points de contact.

En Suisse, où les défis multilingues entre le français, l’allemand et l’italien influencent fortement l’expérience utilisateur, les entreprises constatent des bénéfices concrets : une meilleure efficacité dans le développement et une cohérence renforcée sur un marché complexe.

La réussite d’un design system repose sur trois éléments clés : des composants réutilisables et bien documentés, une gouvernance collaborative engageant toutes les équipes, et une évolution continue basée sur des données mesurables. Des outils comme Figma et Storybook jouent un rôle essentiel en apportant une structure claire à ce processus. Ces bases solides permettent une mise en œuvre sur mesure, comme le propose EWM SA.

Avec plus de 10 ans d’expérience, EWM SA accompagne les entreprises suisses et internationales en comprenant les particularités du marché helvétique : exigences multilingues, précision et standards élevés. Notre approche collaborative garantit des design systems qui s’adaptent à vos besoins tout en respectant votre identité de marque et vos objectifs stratégiques.

Un design system est bien plus qu’un simple outil : c’est un investissement qui évolue avec le temps et crée une valeur durable. En adoptant la bonne méthodologie, vous posez les bases d’une croissance digitale harmonieuse et pérenne.

FAQs

Comment un design system peut-il simplifier la gestion des interfaces multilingues pour les entreprises suisses ?

Un design system offre aux entreprises suisses une solution efficace pour gérer des interfaces multilingues. En proposant des directives précises et des éléments réutilisables, il assure une cohérence visuelle et linguistique, essentielle dans un pays où plusieurs langues officielles coexistent.

Avec des composants flexibles et des stratégies de localisation bien conçues, intégrer différentes langues devient moins complexe, tout en tenant compte des particularités locales. Ce processus simplifie le travail en évitant les doublons et garantit une expérience utilisateur fluide, quelle que soit la langue ou la plateforme utilisée.

Quels sont les bénéfices d’utiliser Figma et Storybook ensemble pour concevoir et documenter des composants UI ?

L’association de Figma et Storybook : un duo gagnant

Associer Figma et Storybook offre une solution idéale pour maintenir une cohérence visuelle tout en renforçant la collaboration entre designers et développeurs. D’un côté, Figma permet de créer des prototypes clairs et intuitifs, facilitant la visualisation des idées. De l’autre, Storybook offre un espace interactif pour documenter et tester les composants, garantissant leur bon fonctionnement.

En combinant ces deux outils, les équipes peuvent aligner plus facilement les designs avec leur implémentation. Cette synchronisation réduit les erreurs, accélère les validations et optimise les processus. De plus, en encourageant la réutilisation des composants à travers l’organisation, cette approche garantit une identité visuelle cohérente, même pour des projets complexes comme ceux impliquant plusieurs langues ou plateformes.

Quels indicateurs suivre pour mesurer l’efficacité et l’adoption d’un design system dans une organisation ?

Comment évaluer l’efficacité d’un design system ?

Pour garantir qu’un design system fonctionne bien et qu’il est adopté par les équipes, il est essentiel de suivre quelques indicateurs clés de performance (KPI). Ces mesures permettent de comprendre son impact et d’identifier les éventuelles améliorations à apporter.

  • Taux d’adoption des composants : Évaluez combien d’équipes intègrent réellement les éléments standardisés du design system dans leurs projets. Un taux élevé indique une adoption réussie.
  • Satisfaction des utilisateurs : Recueillez les avis des designers, développeurs et utilisateurs finaux. Ces retours mettent en lumière ce qui fonctionne bien et ce qui peut être amélioré.
  • Efficacité opérationnelle : Analysez les économies de temps obtenues grâce à la réutilisation des composants standardisés. Vérifiez aussi si cela réduit les incohérences dans les interfaces.

En suivant ces indicateurs, vous pourrez non seulement affiner votre design system, mais aussi prouver son impact positif au sein de votre organisation.

 

 

 
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