
Attribution marketing en 2025 : au-delà des modèles first-click et last-click
Attribution marketing en 2025 : au-delà des modèles first-click et last-click
Les parcours d'achat se sont complexifiés, particulièrement en Suisse, où les consommateurs interagissent à travers plusieurs langues et appareils. Les modèles d'attribution classiques, comme first-click ou last-click, ne suffisent plus pour analyser ces parcours multilingues et multi-étapes. Voici pourquoi :
- Vision limitée : Ces modèles ignorent les interactions intermédiaires, essentielles pour comprendre les décisions d'achat.
- Budget mal réparti : Se concentrer sur un seul point de contact biaise l'allocation des ressources marketing.
- Conformité et protection des données : Les nouvelles lois suisses (LPD) imposent des restrictions sur le suivi des utilisateurs, rendant ces modèles encore moins fiables.
Alternatives modernes : les modèles multi-touch
Pour mieux refléter la réalité des parcours clients, les modèles d'attribution avancés, comme ceux basés sur les données ou en forme de U, répartissent le crédit entre plusieurs points de contact. Ils sont plus précis, surtout dans des marchés multilingues comme la Suisse.
Pourquoi choisir ces modèles ?
- Analyse complète des interactions.
- Allocation budgétaire optimisée.
- Conformité avec les lois sur la protection des données.
L'IA et l'attribution marketing
L'intelligence artificielle permet d'analyser les données en temps réel, de suivre les interactions cross-device et d'ajuster les stratégies automatiquement, même dans un environnement multilingue. C'est une solution incontournable pour maximiser l'efficacité des campagnes tout en respectant la vie privée des utilisateurs.
Tableau comparatif : Modèles d'attribution
Modèle | Points forts | Limites |
---|---|---|
First-click | Simple, faible coût | Vision partielle, inefficace pour parcours complexes |
Last-click | Simple, faible coût | Ignore les étapes intermédiaires |
Multi-touch | Analyse complète, meilleure précision | Complexité et coût plus élevés |
IA pilotée | Temps réel, ajustement automatique | Nécessite une infrastructure avancée |
En 2025, les entreprises suisses doivent abandonner les modèles simplistes pour adopter des solutions plus adaptées, comme les modèles multi-touch et l'IA, afin de rester compétitives tout en respectant les réglementations locales.
Problèmes avec les modèles first-click et last-click
Comment fonctionnent les modèles d'attribution first-click et last-click
Le modèle first-click attribue tout le crédit d'une conversion au tout premier point de contact avec un client potentiel. À l'inverse, le modèle last-click donne tout ce crédit au dernier point de contact avant l'achat.
Prenons un exemple : un prospect découvre votre marque via une publicité Facebook. Plus tard, il achète un produit après avoir cliqué sur une annonce Google Ads. Avec le modèle first-click, Facebook reçoit tout le mérite. Avec le modèle last-click, c'est Google Ads qui est valorisé.
Bien que ces approches puissent sembler logiques – l'une soulignant l'importance de la découverte et l'autre celle de l'action finale – elles simplifient à l'excès des parcours d'achat souvent complexes. Et c'est précisément là que réside leur principal problème.
Principaux problèmes des modèles first-click et last-click
L'un des défauts majeurs de ces modèles est leur incapacité à refléter la complexité des parcours d'achat modernes. En Suisse, par exemple, où les consommateurs passent fréquemment d'une langue nationale à une autre (français, allemand, italien) tout au long de leur processus de décision, ces modèles montrent rapidement leurs limites.
Ils ignorent les interactions intermédiaires, pourtant essentielles dans le cheminement du client. Se concentrer uniquement sur le premier ou le dernier point de contact donne une image partielle et biaisée du parcours client.
Cette vision simplifiée peut entraîner une mauvaise répartition des budgets marketing. Certains canaux, pourtant cruciaux, risquent d'être sous-financés, ce qui réduit l'efficacité globale des campagnes. Cela devient encore plus problématique dans un contexte où les réglementations en matière de confidentialité, comme le RGPD ou la LPD, imposent des restrictions sur le suivi des utilisateurs. Ces contraintes peuvent rendre certains points de contact invisibles, limitant encore davantage la pertinence de ces modèles.
Tableau comparatif : First-click, Last-click et modèles d'attribution avancés
Critère | First-Click | Last-Click | Modèles Avancés |
---|---|---|---|
Complexité de mise en œuvre | Très simple | Très simple | Plus complexe |
Coût de déploiement | Faible | Faible | Investissement initial plus élevé |
Précision pour parcours courts | Correcte | Correcte | Très élevée |
Précision pour parcours longs | Limitée | Limitée | Optimale |
Gestion du multilinguisme | Inadéquate | Inadéquate | Optimisée |
Conformité RGPD/LPD | Partielle | Partielle | Intégrée |
Optimisation budgétaire | Risque de mauvaise répartition | Risque de mauvaise répartition | Allocation optimisée |
Temps de formation équipe | Court | Court | Plus conséquent |
Visibilité cross-canal | Faible | Faible | Complète |
Adaptation en temps réel | Non | Non | Oui |
Ce tableau met en lumière les limites des modèles first-click et last-click tout en soulignant les avantages des modèles d'attribution avancés. Ces derniers permettent une analyse plus complète et une gestion plus efficace des campagnes marketing, surtout dans des environnements complexes comme celui de la Suisse.
How AI Is Making Marketing Attribution (Finally) Easy | The Ecommerce Coffee Break Podcast
Modèles d'attribution multi-touch qui fonctionnent mieux
Les modèles d'attribution multi-touch sont devenus une réponse pertinente face aux limites des approches classiques. En attribuant le crédit à plusieurs points de contact, ces modèles reflètent mieux la complexité des parcours d'achat modernes. Aujourd'hui, 75 % des entreprises adoptent cette méthode, surpassant les modèles first-click et last-click [1][2][3].
L'idée est simple : répartir le crédit de conversion entre différents points de contact pour mieux comprendre la contribution de chaque canal. Prenons un exemple en Suisse : un client peut découvrir une marque grâce à une publicité en français, consulter un site en allemand pour s'informer davantage, puis finaliser son achat après avoir reçu un e-mail en italien. Cette approche multi-touch est particulièrement utile dans un environnement multilingue.
Selon une étude, 60 % des spécialistes marketing considèrent l'attribution basée sur les données comme essentielle pour analyser les parcours clients à fort potentiel [3]. Par ailleurs, le marché mondial des logiciels d'attribution marketing, estimé à 3,1 milliards de dollars en 2021, devrait atteindre 12,9 milliards de dollars d'ici 2031 [3]. Ces chiffres montrent à quel point ces outils gagnent en importance. Voyons maintenant les différents types de modèles multi-touch et leurs applications.
Différents types de modèles d'attribution multi-touch
Il existe plusieurs variantes de ces modèles, chacune adaptée à des objectifs spécifiques.
- Modèle linéaire : Ce modèle attribue un crédit égal à chaque point de contact dans le parcours client. Par exemple, si un prospect interagit avec quatre canaux avant de convertir, chaque canal recevra 25 % du crédit. Cette méthode est idéale pour les campagnes axées sur la notoriété ou les produits avec des cycles de vente longs, car elle reconnaît tous les efforts marketing.
- Attribution par décroissance temporelle : Ici, les interactions les plus récentes reçoivent plus de crédit. Par exemple, la première interaction peut se voir attribuer 5 % du crédit, tandis que la dernière, proche de la conversion, peut en recevoir jusqu'à 50 %. Ce modèle reflète la tendance des consommateurs à accorder plus d'importance aux informations récentes.
- Modèle en forme de U : Aussi appelé position-based, il attribue 40 % du crédit au premier point de contact, 40 % au dernier, et répartit les 20 % restants entre les interactions intermédiaires. Ce modèle met en avant l'importance de la découverte initiale et de la conversion finale, tout en reconnaissant les étapes intermédiaires.
- Attribution basée sur les données : Cette approche utilise des algorithmes d'apprentissage automatique pour analyser les données historiques et déterminer l'impact réel de chaque point de contact. Elle s'adapte aux spécificités de l'entreprise et aux comportements des consommateurs, offrant une précision inégalée.
Tableau comparatif : Modèles d'attribution multi-touch
Modèle | Distribution du crédit | Points forts | Limites | Cas d'usage idéal |
---|---|---|---|---|
Linéaire | Crédit égal pour chaque interaction | Simple à utiliser, reconnaît tous les canaux | Ne reflète pas l'impact réel de chaque point | Campagnes de notoriété, cycles de vente longs |
Décroissance temporelle | Plus de crédit aux interactions récentes | Prend en compte la récence des interactions | Sous-évalue les premiers points de contact | Campagnes courtes, conversions rapides |
En forme de U | 40 % au premier et dernier point, 20 % au milieu | Équilibre entre découverte et conversion | Néglige parfois les interactions intermédiaires | Parcours avec étapes bien définies |
Basé sur les données | Distribution personnalisée via algorithmes | Analyse précise et adaptée à l'entreprise | Complexe, nécessite beaucoup de données | Entreprises avec interactions multiples |
Pour les entreprises suisses, le choix du modèle dépend largement de la complexité de leur parcours client et des ressources disponibles. Par exemple, une PME genevoise spécialisée dans les montres de luxe pourrait opter pour le modèle en forme de U afin de valoriser la découverte et la conversion. En revanche, une entreprise technologique zurichoise, confrontée à des cycles de vente complexes, pourrait préférer l'attribution basée sur les données pour une analyse plus précise.
La mise en œuvre de ces modèles nécessite une infrastructure solide. Cela inclut la collecte de données via des paramètres UTM, des codes de suivi JavaScript et des logiciels adaptés, le tout centralisé dans un CRM pour analyser efficacement les interactions.
Utilisation de l'attribution pilotée par l'IA pour des données en temps réel
Avec l'approche multi-touch, l'IA apporte désormais une analyse instantanée et précise du parcours client.
L'intelligence artificielle transforme l'attribution marketing en permettant de traiter les données en temps réel et d'ajuster les stratégies en fonction des comportements observés. Contrairement aux modèles traditionnels basés sur des données historiques, l'IA offre une réactivité immédiate, essentielle dans un marché dynamique comme celui de la Suisse, où les consommateurs interagissent à travers plusieurs langues et canaux numériques. Grâce à ses capacités, l'IA identifie des schémas complexes dans ces interactions multilingues, posant ainsi les bases d'une optimisation continue.
Ce que permettent les outils d'attribution pilotés par l'IA
Les outils d'attribution basés sur l'IA repoussent les limites des méthodes classiques grâce à des capacités d'analyse avancées. Avec l'apprentissage automatique, ils détectent des corrélations subtiles entre différents points de contact, même lorsque les données sont fragmentées.
Ils excellent aussi dans le suivi cross-device, reliant les interactions sur divers appareils. Par exemple, l'IA peut reconnaître qu'un utilisateur naviguant sur un site en allemand depuis son téléphone à Zurich est la même personne qui effectue un achat en français sur un ordinateur à Genève quelques jours plus tard.
L'optimisation prédictive est un autre atout clé. En analysant les données historiques, les algorithmes prévoient quels canaux ou séquences génèrent les meilleures conversions. Par exemple, si un prospect consulte des contenus techniques en allemand avant de passer aux pages tarifaires en français, l'IA peut ajuster l'attribution pour refléter cette séquence particulière.
La segmentation dynamique permet d'adapter l'attribution à différents profils clients. Un acheteur B2B à Zurich n'aura pas le même comportement qu'un consommateur à Genève, et l'IA crée des modèles spécifiques pour chaque segment.
Enfin, l'IA excelle dans l'analyse des micro-conversions. Ces petites actions, comme le téléchargement d'une brochure ou l'inscription à une newsletter, souvent négligées par les modèles traditionnels, offrent des insights précieux sur l'efficacité des campagnes.
Avantages pour les entreprises suisses
Les entreprises suisses tirent des bénéfices concrets de l'attribution pilotée par l'IA, notamment dans un contexte multilingue et multiculturel.
Avec l'analyse en temps réel, elles peuvent ajuster leurs campagnes immédiatement. Une entreprise basée à Lausanne pourrait, par exemple, découvrir qu'une campagne LinkedIn en français fonctionne mieux le matin, tandis que sa version allemande performe davantage l'après-midi. L'IA détecte ces tendances et ajuste automatiquement la diffusion des contenus.
Les capacités multilingues de l'IA permettent d'unifier les parcours clients, même lorsqu'ils naviguent entre des contenus en français, allemand ou italien, offrant une vue d'ensemble claire malgré la diversité linguistique.
La conformité à la protection des données est également un point fort. Les outils modernes respectent les exigences de la Loi fédérale sur la protection des données (LPD), en utilisant des techniques d'anonymisation et des identifiants chiffrés pour analyser les parcours sans compromettre la vie privée.
Enfin, l'optimisation budgétaire automatisée maximise le retour sur investissement. L'IA redistribue les budgets vers les canaux les plus performants, en tenant compte des spécificités locales, comme les différences de consommation entre les zones urbaines et rurales.
EWM SA applique ces solutions pour offrir à ses clients suisses une optimisation marketing adaptée, tout en garantissant une conformité stricte aux réglementations locales. En exploitant pleinement les capacités de l'IA, ces outils permettent d'atteindre des objectifs précis tout en s'adaptant aux particularités du marché suisse.
Attribution conforme à la protection des données en Suisse
La gestion des données personnelles est devenue un enjeu majeur pour l'attribution marketing, surtout en Suisse, où les règles se durcissent.
Avec des consommateurs suisses de plus en plus sensibles à la confidentialité, les entreprises doivent ajuster leurs pratiques pour respecter les lois tout en assurant l'efficacité de leurs campagnes. Adopter une approche respectueuse de la vie privée ne se limite plus à une contrainte légale : c'est aussi un moyen de renforcer la confiance des clients. Voici les principes clés à prendre en compte.
Réglementations suisses à connaître
La Loi fédérale sur la protection des données (LPD), révisée et appliquée depuis le 1er septembre 2023, impose des normes strictes pour traiter les données personnelles. Inspirée du RGPD européen, elle conserve toutefois des spécificités propres à la Suisse.
- Consentement explicite : Les entreprises doivent obtenir un accord clair et détaillé avant de collecter des données. Les simples bannières de cookies génériques ne suffisent plus ; il faut expliquer précisément l’usage des données pour analyser les parcours clients.
- Anonymisation des données : Les informations personnelles telles que les adresses e-mail ou numéros de téléphone doivent être cryptées ou remplacées par des identifiants techniques non traçables.
- Droit à l’effacement : Les utilisateurs peuvent exiger la suppression complète de leurs données. Cela implique que les entreprises disposent de systèmes capables de localiser et supprimer toutes les données associées à une personne.
- Minimisation des données : Seules les informations strictement nécessaires doivent être collectées. Par exemple, pour mesurer l’impact d’une campagne, il peut suffire de connaître une tranche d’âge plutôt que l’âge exact.
- Transparence : Les utilisateurs doivent être informés clairement sur les pratiques de suivi et d’attribution via des politiques de confidentialité accessibles et compréhensibles.
Ces exigences légales forment le socle d’une attribution marketing conforme et respectueuse des droits des utilisateurs.
Comment mettre en place une attribution conforme
Pour respecter ces règles, il faut adopter des solutions techniques et organisationnelles adaptées.
- Analyser les données agrégées : Plutôt que de suivre des individus précis, il est possible d’observer des tendances globales. Par exemple, analyser que "X% des conversions proviennent d’utilisateurs ayant interagi avec Facebook et Google dans un délai de 7 jours" sans identifier les personnes concernées.
- Systèmes de gestion du consentement : Ces outils modernes permettent d’intégrer directement les préférences des utilisateurs dans les analyses. Si une personne refuse le suivi, ses données sont automatiquement exclues.
- Privilégier les données first-party : Les informations collectées directement auprès des clients, comme via des formulaires ou abonnements, offrent une base solide pour l’attribution tout en respectant la relation de confiance.
- Utiliser le hachage des données : Les identifiants personnels sont transformés en codes anonymes. Par exemple, une adresse e-mail devient une suite de caractères non reconnaissable, permettant de relier les interactions sans révéler l’identité.
- Limiter la durée de conservation des données : Stocker les informations pour une période définie (entre 6 et 24 mois) avant suppression automatique garantit le respect du principe de proportionnalité.
EWM SA, par exemple, applique ces principes en concevant des solutions d’attribution adaptées aux besoins des entreprises suisses. L’agence met en place des systèmes de suivi qui respectent les choix des utilisateurs tout en fournissant des analyses précises pour optimiser les campagnes marketing. Cela permet de concilier conformité avec la LPD et efficacité des stratégies publicitaires.
Enfin, des audits réguliers sont essentiels pour s’assurer que les pratiques d’attribution restent en phase avec les évolutions légales. Ces audits incluent la vérification des consentements, l’anonymisation des données et la mise à jour des politiques de confidentialité.
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Conclusion : un meilleur ROI grâce à l'attribution avancée en 2025
Le monde de l'attribution marketing évolue à une vitesse impressionnante. Adopter des méthodes avancées dès aujourd'hui n'est pas seulement une question d'anticipation, mais une nécessité pour rester compétitif. Les modèles classiques, comme le first-click ou le last-click, peinent à capturer la complexité des parcours clients actuels, particulièrement dans un pays multilingue comme la Suisse.
Les modèles multi-touch changent la donne en offrant une vue d'ensemble des interactions clients. Ils permettent d'optimiser chaque point de contact, rendant chaque interaction plus pertinente. De plus, l'intelligence artificielle joue un rôle clé en analysant ces données en temps réel. Elle détecte les tendances et ajuste automatiquement les budgets publicitaires, garantissant une utilisation plus judicieuse des ressources. Pour les entreprises suisses, cela signifie une gestion plus fine des investissements dans un contexte multilingue.
La conformité à la LPD (Loi sur la protection des données) devient un véritable atout. En respectant la vie privée tout en maintenant des analyses efficaces, les entreprises renforcent la confiance de leur clientèle. Cet équilibre entre protection des données et performance marketing devient un levier stratégique sur le marché suisse. Ces avancées technologiques et réglementaires offrent une base solide pour une mise en œuvre réussie.
EWM SA est un partenaire de choix pour accompagner les entreprises suisses dans cette transition vers l'attribution avancée. Leur expertise aide à marier performance marketing et respect des régulations, tout en maximisant le retour sur investissement.
En 2025, l'attribution marketing ne se contente plus de mesurer : elle anticipe, optimise et respecte. Les entreprises qui adoptent ces approches dès maintenant posent les bases d'une croissance durable et responsable. L'attribution avancée, en combinant technologie, respect des normes et gestion du multilinguisme, ouvre la voie à un ROI plus performant et pérenne.
FAQs
Pourquoi les modèles d'attribution multi-touch sont-ils plus efficaces pour analyser les parcours clients modernes que les modèles first-click et last-click ?
Les modèles d'attribution multi-touch : une vision complète du parcours client
Les modèles d'attribution multi-touch offrent une perspective plus complète sur le parcours client en prenant en compte toutes les interactions qui aboutissent à une conversion. Contrairement aux modèles first-click et last-click, qui attribuent tout le crédit au premier ou au dernier point de contact, le multi-touch répartit l'importance entre chaque interaction. Cela permet de mesurer avec plus de précision l’impact réel de chaque canal marketing.
Cette méthode est particulièrement pertinente dans le contexte des parcours d'achat actuels, souvent complexes et impliquant plusieurs canaux. Elle permet aux spécialistes du marketing d’optimiser leurs campagnes en s’appuyant sur une analyse détaillée des comportements des clients. De plus, elle s’inscrit parfaitement dans un environnement numérique de plus en plus complexe, où la protection des données joue un rôle central.
Comment l’intelligence artificielle peut-elle optimiser l’attribution marketing dans un pays multilingue comme la Suisse ?
L’intelligence artificielle et l’attribution marketing en Suisse
L’intelligence artificielle (IA) transforme la manière dont les entreprises suisses abordent l’attribution marketing, en tenant compte de la complexité linguistique et culturelle du pays. Avec des modèles avancés de traitement du langage naturel (PLN), l’IA peut analyser les interactions clients dans les principales langues nationales – français, allemand et italien – pour mieux comprendre les parcours d’achat.
Ce n’est pas tout. L’IA permet aussi de personnaliser les messages marketing en fonction des préférences linguistiques et des particularités régionales. En parallèle, elle respecte les normes strictes imposées par la Loi fédérale sur la protection des données (LPD), garantissant ainsi la confidentialité des données des consommateurs. En combinant ces capacités, les entreprises peuvent affiner leurs campagnes, mieux cibler leur audience et optimiser leur retour sur investissement dans un marché suisse riche en diversité.
Comment les entreprises suisses peuvent-elles s'assurer que leur attribution marketing respecte la LPD en 2025 ?
Assurer la conformité à la LPD suisse en 2025
Pour se conformer à la LPD suisse dès 2025, les entreprises doivent mettre l'accent sur la transparence dans la gestion des données personnelles. Cela inclut, par exemple, l'utilisation d'un bandeau cookies conforme aux exigences légales. En parallèle, il est crucial de déployer des mesures techniques et organisationnelles solides pour protéger ces données tout en respectant les droits des personnes concernées.
Afin de rester à jour, il est indispensable de former régulièrement les collaborateurs sur les pratiques liées à la protection des données. Documenter les processus internes et actualiser les politiques de confidentialité en fonction des changements législatifs sont également des étapes essentielles. Enfin, un audit périodique des pratiques permet non seulement de maintenir la conformité, mais aussi de renforcer la confiance des clients envers l’entreprise.